Refus compteur Linky : ce que vous paierez dès août si vous résistez encore

Le refus compteur Linky entraînera bientôt des conséquences financières concrètes. Dès le mois d’août, les foyers qui continuent de rejeter l’installation du dispositif intelligent devront s’acquitter de frais supplémentaires. Une mesure annoncée par Enedis et soutenue par la Commission de régulation de l’énergie, afin d’inciter à une modernisation totale du réseau électrique français.

Refus compteur Linky : la fin d’une période de tolérance

Le compteur Linky, déployé depuis plus d’une décennie, est désormais la norme. Conçu pour faciliter la télérelève et optimiser la gestion du réseau, il a déjà été installé dans la majorité des foyers. Pourtant, environ deux millions de clients résistent encore à son installation, invoquant des craintes liées aux ondes ou à la confidentialité des données.

Cette opposition persistante a été tolérée jusqu’à présent. Mais Enedis appliquera à partir du 1er août 2025 une tarification spécifique aux réfractaires. L’objectif est de compenser les surcoûts générés par les relevés manuels, devenus une exception coûteuse pour l’opérateur.

Ces frais marquent un tournant dans la stratégie nationale de transition énergétique. Le refus compteur Linky ne sera plus sans conséquence sur la facture d’électricité, même pour les foyers qui transmettent encore eux-mêmes leur consommation.

Les montants que les opposants devront payer

À compter de l’été, deux cas de figure sont à distinguer. Les abonnés qui refusent l’installation mais transmettent manuellement leurs relevés devront payer 6,48 euros hors taxes tous les deux mois, soit 38,88 euros par an. Ceux qui ne fournissent aucune donnée paieront 63,72 euros annuels, avec un prélèvement de 10,62 euros tous les deux mois.

Enedis justifie ces montants par la nécessité d’envoyer un agent sur place pour relever la consommation. Cette démarche représente une charge logistique non négligeable à l’heure où tout le système repose sur la télérelève automatisée.

Certains témoignages évoquent des frais encore plus élevés, selon les fournisseurs ou les pratiques commerciales en vigueur. Dans tous les cas, la tendance est claire : l’opposition au compteur Linky pèsera désormais sur le budget des ménages concernés.

Peut-on encore éviter cette facturation ?

Existe-t-il des cas d’exemption pour le refus compteur Linky ? Oui, mais ils sont très limités. Une personne peut être exemptée sur présentation d’un certificat médical justifiant d’une sensibilité particulière aux ondes électromagnétiques. Autre possibilité : un logement techniquement incompatible avec l’installation du compteur.

Hors de ces exceptions, le choix est simple. Accepter le compteur Linky ou assumer des frais réguliers qui viendront s’ajouter aux charges existantes. Pour de nombreux ménages, cela représente une pression économique supplémentaire, surtout dans un contexte de hausse des tarifs énergétiques.

Refuser l’installation pourrait coûter plusieurs dizaines d’euros par an, sans autre avantage qu’un sentiment de contrôle limité. La décision revient à chacun, mais elle devra désormais être prise en toute connaissance de cause.

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