Nouvelle case impôts : cette obligation redoutée est repoussée, mais pas annulée

Elle devait bouleverser la déclaration de revenus cette année, mais contre toute attente, la nouvelle case impôts liée aux services à la personne ne figure finalement pas sur le formulaire de 2025. Si ce sursis soulage de nombreux foyers, il ne signe pas l’abandon du projet. L’administration fiscale a simplement repoussé sa mise en œuvre, faute de temps pour adapter les documents officiels.

Nouvelle case impôts : une mesure fiscale qui devait renforcer la transparence

Initialement prévue pour 2025, la nouvelle case impôts devait obliger les contribuables à indiquer, en plus des sommes versées, le nom des prestataires, la nature des services rendus et les montants associés. L’objectif affiché était de mieux contrôler l’efficacité du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile, qui représente chaque année plus de six milliards d’euros pour l’État.

Le formulaire concerné, le 2042 RICI, n’a cependant pas pu être modifié à temps. Résultat : la déclaration 2025 conserve son format habituel, sans cette nouvelle exigence, ce qui épargne aux foyers une contrainte supplémentaire… pour le moment.

Cette décision de report est liée à des délais techniques, mais elle ne remet pas en cause la volonté de l’administration d’aller vers une transparence renforcée à l’avenir.

Ce qui reste attendu pour les prochaines campagnes fiscales

L’ajout de la nouvelle case impôts est bien confirmé pour les années à venir. Dès que la Direction générale des finances publiques aura finalisé les ajustements nécessaires, les contribuables devront remplir des informations plus détaillées : identité du prestataire, type de prestation (ménage, garde d’enfants, etc.), et montant associé.

Ce changement s’inscrit dans une volonté plus large de lutter contre les fraudes et de mieux orienter les politiques publiques d’aide à la personne. Les foyers concernés devront s’y préparer dès maintenant, en conservant leurs factures et attestations, afin de fournir les justificatifs demandés lorsque la nouvelle obligation entrera en vigueur.

Même si rien ne change pour cette année, cette évolution marque la fin d’une certaine simplicité déclarative. Elle annonce une ère de contrôle plus poussé sur les dépenses ouvrant droit à avantage fiscal.

Que faire cette année et comment se préparer ?

Pour la déclaration en cours, aucun changement n’est requis. Il suffit de renseigner le montant global des dépenses engagées pour les services à la personne, comme les années précédentes. Aucun détail sur les intervenants ni sur les prestations n’est demandé.

Cependant, les experts fiscaux conseillent d’anticiper. En conservant dès à présent les documents utiles (factures, coordonnées des prestataires, preuves de paiement), les contribuables gagneront un temps précieux lors de la prochaine mise à jour du formulaire.

Ce délai accordé n’est donc pas un abandon, mais une transition. Il permettra à chacun de s’organiser sans pression. Et pour ne pas être pris au dépourvu à la prochaine campagne, mieux vaut intégrer dès aujourd’hui ces nouveaux réflexes de classement et d’archivage.

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