L’huile d’olive est un incontournable de la cuisine française, mais toutes ne se valent pas. 60 Millions de consommateurs a mené une étude approfondie sur plusieurs marques des huiles d’olive disponibles sur le marché. Les résultats révèlent de grandes disparités en termes de qualité et de composition. Découvrons ensemble les meilleures références et les pièges à éviter.
Les meilleures huiles d’olive : des bienfaits indéniables, mais une vigilance nécessaire
L’huile d’olive est reconnue pour ses nombreux bienfaits. Riche en antioxydants et en acides gras mono-insaturés, elle est excellente pour le cœur, contribue à la réduction du cholestérol et possède des propriétés anti-inflammatoires. Consommer une huile d’olive de qualité est donc bénéfique pour la santé.
Cependant, toutes les huiles d’olive ne sont pas aussi saines qu’elles le paraissent. L’étude menée par 60 Millions de consommateurs en 2023 a révélé que 23 huiles sur 24 testées contenaient des contaminants potentiellement nocifs, comme des phtalates (utilisés dans les plastiques) et des hydrocarbures d’huiles minérales (MOAH). Ces substances sont connues pour leurs effets perturbateurs endocriniens et leur présence remet en cause la qualité de certaines références.
Ces contaminants proviennent souvent des procédés de production et d’emballage. Certaines huiles biologiques, censées être plus naturelles, n’échappent pas à cette pollution. Les experts soulignent donc l’importance de bien choisir son huile d’olive en fonction des résultats des tests de qualité.
Les huiles d’olive à éviter absolument
Certaines marques bien connues figurent parmi les moins recommandées en raison de leur teneur en contaminants. Naturalia (vierge extra Like a virgin) et La Vie Claire (vierge extra) font partie des pires références. Cauvin bio (La Bio) et Terra Delyssa (vierge extra) complètent ce classement des huiles à éviter.
Ces huiles contiennent des traces de DEHP et DBP, deux phtalates reconnus comme perturbateurs endocriniens. Les MOAH (hydrocarbures aromatiques) y sont également présents à des niveaux proches des seuils autorisés par l’Union européenne. Ce constat met en évidence le fait que le label bio n’est pas toujours une garantie de qualité. Certaines huiles d’olive biologiques contiennent autant, voire plus, de résidus chimiques que les huiles conventionnelles. Les consommateurs doivent donc redoubler de vigilance lors de leur choix.
Les meilleures huiles d’olive selon l’étude
Heureusement, certaines huiles d’olive s’en sortent très bien et se distinguent par leur qualité irréprochable. En tête du classement, on retrouve Primadonna (Lidl), notée 16 sur 20, saluée pour son excellent rapport qualité-prix et l’absence totale de contaminants. Les huiles de Reflets de France (15,5/20) et Le Château d’Estoublon Mogador (15/20) figurent également parmi les meilleures, grâce à leur pureté et leur richesse en arômes.
Carrefour Bio et Eco+ Georges (Leclerc) complètent ce classement avec une note de 15 sur 20. L’étude montre que le prix n’est pas toujours synonyme de qualité : certaines huiles à bas coût rivalisent avec des références plus haut de gamme.
Comment bien choisir son huile d’olive ?
Pour éviter les mauvaises surprises, il est recommandé de privilégier les huiles portant la mention “vierge extra”, qui garantit une extraction à froid et une faible acidité (inférieure à 0,8 %). Vérifiez également le pays d’origine : les huiles espagnoles et italiennes sont généralement de très bonne qualité.
Il est aussi conseillé de choisir une huile dont la provenance est clairement indiquée. La conservation joue également un rôle clé : pour préserver ses qualités nutrition.