Les animaux de compagnie occupent une place centrale dans le quotidien des Français. Mais une récente étude remet en question cette relation idyllique. Selon les données publiées dans une revue scientifique, le chat perturbe sommeil de nombreux propriétaires. Présent dans des millions de foyers, ce compagnon fidèle pourrait bien nuire à la qualité de nos nuits. Une révélation étonnante qui mérite d’être examinée de près.
Un compagnon attachant… mais trop actif la nuit
Près de deux Français sur trois vivent avec un animal de compagnie, selon la FACCO. En tête du classement, les chats et les chiens se partagent le cœur des foyers. On compte aujourd’hui 26 millions de chats dans les logements, contre un peu moins de chiens. Leur présence apporte affection, réconfort et un sentiment de sécurité à leurs maîtres.
Beaucoup de propriétaires vont jusqu’à partager leur lit avec leur compagnon. Si cette proximité semble naturelle et bienveillante, elle cache un effet secondaire inattendu. Plusieurs études ont récemment démontré que cette cohabitation nocturne peut avoir des conséquences sur la qualité du sommeil.
L’une d’elles, publiée dans Scientific Reports, a analysé les réponses de 30 000 personnes âgées de 50 à 65 ans. L’objectif ? Évaluer si le fait de vivre avec un animal influençait la durée ou la qualité du repos nocturne. Les résultats ont révélé une tendance préoccupante chez les propriétaires de félins.
Quand le chat perturbe sommeil et rythme biologique
Les conclusions de cette étude mettent clairement en cause le chat. Les chercheurs ont identifié une association entre la possession de cet animal et une durée de sommeil inférieure aux sept heures recommandées. Un tiers des participants a même signalé des difficultés d’endormissement régulières.
Près de la moitié des propriétaires de chats ont également rapporté des réveils nocturnes fréquents, perturbant le cycle naturel du sommeil. Ce phénomène serait directement lié au comportement des félins. Contrairement aux humains, les chats sont crépusculaires, c’est-à-dire particulièrement actifs au lever et au coucher du soleil.
Cette hyperactivité à des heures spécifiques se traduit par des miaulements, des mouvements brusques ou des jeux intempestifs. Ces comportements dérangent les propriétaires, surtout lorsque le chat perturbe sommeil en partageant la chambre ou le lit. Le lien entre troubles nocturnes et comportement félin semble donc de plus en plus crédible.
Un impact à nuancer selon les situations personnelles
Les chercheurs restent prudents. Cette étude est observationnelle et repose sur des déclarations personnelles. Aucun lien de cause à effet direct n’a été établi. Les auteurs appellent donc à des travaux supplémentaires pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre entre sommeil et présence animale.
Il faut aussi souligner que tous les chats ne provoquent pas des troubles nocturnes. Dans certains cas, la présence d’un animal peut même favoriser un meilleur endormissement, notamment chez les personnes anxieuses, dépressives ou vivant seules. Leur simple présence peut renforcer le sentiment de sécurité.
Tout dépend donc du contexte personnel, du tempérament de l’animal et de la relation qu’il entretient avec son maître. Le chat perturbe sommeil chez certains, mais peut également l’apaiser chez d’autres. Une dualité qui montre que les effets d’un animal de compagnie ne peuvent jamais être généralisés.