L’huile d’olive a une excellente réputation, mais encore faut-il savoir laquelle choisir. Selon une enquête de 60 Millions de Consommateurs, une seule référence parmi 24 testées sort vraiment du lot. Les autres contiennent pour la plupart des traces de polluants. Résultat : le bon choix ne repose pas sur le marketing, mais sur une lecture attentive des étiquettes… et des résultats d’analyse.
L’huile d’olive : des vertus indiscutables… à condition de bien la choisir
L’huile d’olive est l’un des piliers du régime méditerranéen. Elle est riche en acides gras mono-insaturés, qui aident à réduire le taux de mauvais cholestérol (LDL) tout en augmentant le bon (HDL). Elle protège également contre les maladies cardiovasculaires, comme le confirment plusieurs études de référence. Son profil anti-inflammatoire en fait aussi un allié contre le diabète de type 2 et certains cancers.
Cependant, ces bénéfices reposent sur une huile de qualité. Si le produit est mal conservé ou s’il contient des polluants, les effets positifs s’effacent voire s’inversent. C’est pourquoi le choix d’une huile d’olive ne peut se faire à la légère. 60 Millions de Consommateurs rappelle que certaines marques contiennent des substances indésirables issues des emballages ou de l’extraction.
Il est donc essentiel de choisir une huile d’olive extra vierge, pressée à froid et de préférence bio. Mais même dans cette catégorie, les écarts de qualité sont importants, comme le montre l’enquête du magazine.
Une seule huile d’olive sans polluant selon 60 Millions de Consommateurs
L’étude publiée par 60 Millions de Consommateurs s’est appuyée sur l’analyse de 24 huiles d’olive disponibles en grande surface. Une seule d’entre elles s’est distinguée par une composition irréprochable : l’huile d’olive Bio extra vierge Primadonna vendue chez Lidl, qui obtient la meilleure note avec 16/20.
Les autres marques testées présentaient toutes des traces de plastifiants ou de polluants industriels. Ces substances proviennent souvent des contenants plastiques ou des processus de fabrication. Même des huiles affichées comme bio ou premium n’échappent pas à ce constat, ce qui renforce l’intérêt d’un comparatif indépendant.
L’étude met également en garde contre quatre références à éviter selon leurs résultats : Naturalia « Like a Virgin », La Vie Claire « Vierge extra », Cauvin bio « La bio » et Terra Delyssa « Vierge extra ». Elles affichent les scores les plus faibles en matière de qualité et de composition.
Les bons réflexes pour ne pas se tromper au rayon huile
Lorsque vous achetez une huile d’olive, privilégiez toujours les bouteilles en verre foncé. Elles protègent mieux le contenu contre la lumière et évitent l’oxydation. Les contenants en plastique sont à éviter, car ils peuvent libérer des résidus indésirables, surtout en cas de stockage prolongé ou d’exposition à la chaleur.
L’origine géographique reste aussi un bon indicateur. Les huiles venant d’Espagne, d’Italie ou de Grèce bénéficient souvent d’un meilleur encadrement. Enfin, choisissez systématiquement des huiles mentionnant « extra vierge » et « première pression à froid ».
L’huile d’olive est un excellent allié santé, mais elle mérite une attention rigoureuse lors de l’achat. Grâce à l’enquête de 60 Millions de Consommateurs, il devient plus simple de distinguer l’or liquide des imitations moins vertueuses.