Budget 2026 : moins d’impôts, plus d’économies – la stratégie d’Eric Lombard

Avec le Budget 2026, Eric Lombard annonce une nouvelle orientation budgétaire pour la France, articulée autour de deux priorités : réduire les impôts et rationaliser les dépenses publiques. L’objectif est clair : restaurer la compétitivité économique tout en maîtrisant un déficit toujours élevé. Entre baisses ciblées de prélèvements et arbitrages délicats dans la santé ou les collectivités, ce budget ambitionne de réconcilier croissance et rigueur.

Budget 2026 : alléger la fiscalité sans affaiblir les recettes

Dès cette semaine, les travaux sur le Budget 2026 débutent, avec la volonté de ne pas répéter les erreurs de 2025. Le gouvernement souhaite anticiper davantage, avec un calendrier élargi pour affiner les arbitrages. Deux axes guident la réflexion : réduire les prélèvements obligatoires et repenser certaines charges structurelles.

Parmi les annonces phares : la suppression de la surtaxe pour les grandes entreprises, fortement contestée ces dernières années. De plus, la flat tax sur les dividendes passera de 37,2 % à 30 % pour les hauts revenus, une mesure qui vise à stimuler l’investissement tout en restant fiscalement neutre.

L’impôt sur les sociétés ne sera pas modifié, jugé actuellement « compétitif ». Ces ajustements visent à favoriser un climat économique plus attractif, sans compromettre l’équilibre des finances publiques.

Réduire le déficit : l’autre défi du Budget 2026

Le déficit public, estimé à 5,4 % du PIB en 2025, reste au cœur des préoccupations. L’exécutif entend réduire progressivement ce déséquilibre, sans toucher aux retraites, mais en ciblant les dépenses de santé et les aides aux collectivités. Les services hospitaliers et les praticiens devront participer à l’effort, dans le cadre de réformes concertées avec les professionnels du secteur.

Les collectivités territoriales seront également mises à contribution, notamment sur les programmes jugés non prioritaires. Seuls les domaines comme la Défense, la Justice et la sécurité seraient épargnés. Cette approche pourrait cependant créer des tensions, en particulier dans les zones à faibles émissions (ZFE).

La Cour des comptes appelle à la prudence. Pierre Moscovici alerte sur le danger d’un excès de rigueur, qui pourrait freiner la croissance plutôt que de restaurer durablement les équilibres.

Trouver l’équilibre entre compétitivité et rigueur

La réussite du Budget 2026 dépendra de sa capacité à concilier les attentes économiques et sociales. D’un côté, les entreprises demandent un allègement fiscal pour investir. De l’autre, les impératifs européens et les agences de notation exigent une trajectoire crédible de réduction du déficit.

Eric Lombard devra faire preuve de pédagogie et de transparence, notamment sur des sujets sensibles comme les ZFE, les dépenses de santé ou le rôle des collectivités locales. Chaque mesure aura des conséquences durables sur l’économie française et sur la confiance des acteurs économiques.

Entre annonces ambitieuses et mise en œuvre concrète, le Budget 2026 pourrait bien devenir un tournant politique et économique pour le gouvernement. Les mois à venir seront décisifs pour valider cette stratégie.

D’autres publications dans 

Salaire caissier Carrefour : voici combien gagne réellement un employé de caisse

Salaire caissier Carrefour : voici combien gagne réellement un employé de caisse

Frais de succession : le montant à ne pas dépasser pour éviter une lourde taxation

Frais de succession : le montant à ne pas dépasser pour éviter une lourde taxation

Billets rares distributeur : ce retrait banal lui rapporte une petite fortune

Billets rares distributeur : ce retrait banal lui rapporte une petite fortune

Aide énergie revenus modestes : le nouveau seuil à ne pas dépasser pour l’obtenir

Aide énergie revenus modestes : le nouveau seuil à ne pas dépasser pour l’obtenir

Livret d’Épargne Populaire : l’épargne plus rentable que 8 millions de Français ignorent

Livret d’Épargne Populaire : l’épargne plus rentable que 8 millions de Français ignorent

Métier CAP bien payé : 4900€ nets par mois et pourtant personne ne le veut

Métier CAP bien payé : 4900€ nets par mois et pourtant personne ne le veut