Bonne nouvelle pour de nombreux salariés : une nouvelle prime sera mise en place à partir de 2025, offrant un complément de revenu. Prévue depuis plusieurs mois mais peu médiatisée, cette initiative vise à redistribuer une partie des bénéfices des entreprises à leurs employés. À partir du 1er janvier 2025, ce dispositif deviendra obligatoire pour de nombreuses entreprises, étendant ainsi le principe de partage de la valeur à un plus large éventail d’employés.
Le principe du partage de la valeur
Dès 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés, jusqu’alors exemptes, devront obligatoirement instaurer un mécanisme de partage de la valeur si elles réalisent des bénéfices suffisants. Cela concerne les entreprises ayant dégagé des bénéfices sur les trois dernières années, représentant au moins 1 % de leur chiffre d’affaires après impôts. Ce dispositif, initialement réservé aux entreprises de plus de 50 salariés, est désormais élargi pour inclure un plus grand nombre de travailleurs.
Les salariés, qu’ils soient employés ou dirigeants, recevront ces primes indépendamment de leur niveau de rémunération. Les modalités de versement varient selon l’entreprise et peuvent inclure la prime Macron (prime de partage de la valeur), des primes d’intéressement ou de participation, ou encore un versement sur un Plan d’épargne entreprise (PEE). Ces options offrent une certaine flexibilité tout en favorisant l’épargne ou le complément direct de salaire.
Nouvelle prime : montants et modalités de versement
Le montant de cette prime dépendra des résultats de chaque entreprise. En moyenne, les primes varient selon leur nature : environ 935 € pour la prime Macron, 2 437 € pour une prime d’intéressement, 3 467 € pour une prime de participation, et 1 257 € pour un versement via un plan d’épargne entreprise. Les salariés auront parfois le choix de recevoir la prime sur leur salaire (imposable) ou de l’épargner, notamment pour bénéficier d’avantages fiscaux.
Ce nouveau dispositif vise à renforcer le lien entre performance des entreprises et pouvoir d’achat des salariés. C’est une opportunité intéressante pour les travailleurs des petites entreprises, qui bénéficieront désormais d’un soutien financier accru.