En 2025, une aide versée par la Caf pourrait atteindre 1 600 euros par mois, marquant une augmentation significative. Cette hausse de 60 % suscite de nombreux espoirs parmi les bénéficiaires de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).
La revalorisation annuelle des aides de la Caf
Chaque année, le 1er avril marque l’actualisation des aides versées par la Caf. Parmi elles, on retrouve le RSA, la prime d’activité et l’AAH, qui bénéficient à plus de 1,35 million de Français.
Depuis novembre 2023, l’AAH a bénéficié d’un changement majeur : la déconjugalisation. Désormais, les revenus du conjoint ne sont plus pris en compte pour déterminer le montant de l’allocation, sauf si cela permet de l’augmenter. Ce dispositif a marqué un tournant pour les allocataires, qui réclamaient cette mesure depuis longtemps. Il leur permet de ne plus avoir à choisir entre une vie de couple et leur indépendance financière.
Quelles perspectives pour l’AAH en 2025 ?
L’augmentation des aides de la Caf est généralement corrélée à l’inflation. En 2024, une hausse de 4,6 % avait été appliquée, mais les prévisions pour 2025 annoncent une augmentation plus modérée, autour de 1,9 %.
Ainsi, si l’AAH était de 1 016 euros en 2024, elle pourrait atteindre environ 1 035 euros en 2025. Cette progression reste cependant bien inférieure au seuil de 1 600 euros, réclamé par certains acteurs politiques.
Voici un tableau récapitulatif des montants de l’AAH :
Année | Montant de l’AAH |
---|---|
2023 | 971 € |
2024 | 1 016 € |
2025 (estimation) | 1 035 € |
Objectif politique | 1 600 € |
D’où vient ce chiffre ? Il s’agit d’une proposition portée par le Nouveau Front Populaire (NFP), qui milite pour une revalorisation majeure afin d’améliorer le quotidien des bénéficiaires de l’AAH.
Une ambition politique encore incertaine
Le NFP a inscrit dans son programme l’objectif d’une AAH à 1 600 euros par mois. Après avoir obtenu le plus grand nombre de sièges lors des élections législatives, ils espéraient voir leur proposition rapidement appliquée.
Toutefois, Emmanuel Macron n’a pas suivi cette orientation politique, ce qui remet en question la faisabilité de cette hausse. Une telle mesure impliquerait un effort budgétaire considérable pour l’État.
Pour l’instant, les bénéficiaires doivent se contenter des augmentations classiques prévues en avril 2025. Cependant, ils gardent l’espoir de voir cette revalorisation exceptionnelle devenir une réalité dans les années à venir.