Des millions de Français pourraient toucher des aides de plusieurs centaines d’euros, mais ne font pas la démarche nécessaire. Le RSA et la prime d’activité offrent pourtant un soutien indispensable aux foyers modestes. Faute d’information ou à cause de démarches perçues comme complexes, près de 4 millions de personnes éligibles passent à côté de ces aides sociales. Or, en 2025, leur montant augmente.
Des aides essentielles mais peu réclamées
Chaque mois, les aides sociales en 2025 soutiennent des millions de foyers modestes. La prime d’activité vient en aide aux travailleurs à revenus faibles. Elle est versée à plus de 4,5 millions de Français. Le RSA, lui, garantit un minimum vital à 1,8 million de bénéficiaires.
Pourtant, selon la DREES, une large part des personnes éligibles ne fait jamais de demande. Le taux de non-recours atteint 39 % pour la prime d’activité et 34 % pour le RSA. Cela représente près de 4 millions de Français qui passent à côté d’un droit pourtant essentiel.
Ce phénomène s’explique souvent par la peur des démarches, un manque d’information ou une certaine gêne sociale. Mais ces aides ne sont pas réservées à une minorité : elles existent pour répondre aux besoins du plus grand nombre.
Des montants revalorisés dès avril 2025
Chaque année, les montants des aides sociales en 2025 sont ajustés en fonction de l’inflation. En avril, la hausse sera de 1,7 %. Le RSA pour une personne seule passera ainsi de 635,71 € à 646,52 €. La prime d’activité atteindra 633,21 € contre 622,63 € auparavant.
Même si la hausse reste modeste, elle permet aux foyers concernés de souffler un peu. L’administration travaille aussi à simplifier les démarches, notamment grâce au préremplissage automatique.
Ne pas faire sa demande, c’est renoncer à plusieurs centaines d’euros par mois, dans un contexte où chaque euro compte.
Comment bénéficier de ces aides sociales en 2025 ?
Il suffit de se rendre sur le site officiel des aides sociales et de remplir le formulaire en ligne. Un simulateur gratuit permet de vérifier son éligibilité et d’estimer le montant auquel on peut prétendre.
Ces aides ne sont pas une faveur, mais un droit. Il est important de les réclamer sans culpabilité. Elles sont là pour accompagner les plus fragiles, le temps de retrouver stabilité et autonomie.
