En 2025, l’aide énergie revenus modestes évolue pour mieux cibler les foyers qui en ont le plus besoin. Ce dispositif national, essentiel pour alléger les dépenses liées au chauffage ou à l’électricité, impose désormais un nouveau seuil de revenus. Chaque ménage doit donc vérifier s’il remplit encore les conditions pour en profiter à l’approche de l’hiver.
Une nouvelle distribution alignée sur la période hivernale
Contrairement aux années précédentes, cette aide énergie revenus modestes sera versée à partir de novembre, et non plus au printemps. Le décalage est dû au retard de la loi de finances, mais il répond aussi à un besoin réel : soutenir les foyers quand les factures explosent. Les bénéficiaires identifiés via leurs données fiscales recevront l’aide automatiquement.
Pour les autres, une demande sera nécessaire. Il faudra s’inscrire en ligne ou envoyer un formulaire par courrier dès l’automne. Ce changement pourrait pénaliser les foyers peu à l’aise avec les démarches numériques. Une innovation est néanmoins introduite : le « e-chèque », une version entièrement dématérialisée disponible via un compte personnel en ligne.
Le montant de l’aide reste compris entre 48 et 277 euros, en fonction des revenus et de la composition du foyer. Elle peut financer des factures d’énergie ou des travaux de rénovation. Le maintien de ces montants assure une continuité de soutien pour les ménages fragilisés par les hausses tarifaires.
Aide énergie revenus modestes : les plafonds de revenus 2025
L’aide énergie revenus modestes repose sur un indicateur clé : le revenu fiscal de référence par unité de consommation (UC). Pour y avoir droit, ce montant ne doit pas dépasser 11 000 euros. Ce plafond varie toutefois selon la structure familiale, pour prendre en compte les charges spécifiques à chaque foyer.
Par exemple, une personne seule ne doit pas dépasser ce seuil. Un couple sans enfant est éligible jusqu’à 16 500 euros. Avec un enfant, le plafond passe à 19 800 euros, puis à 23 100 euros pour deux, et à 26 400 euros pour trois enfants. Chaque personne supplémentaire permet d’ajouter 3 300 euros.
Le système repose sur un calcul d’UC : 1 pour le premier adulte, 0,5 pour le second, 0,3 pour chaque personne en plus. Ce mode de calcul reflète les besoins énergétiques réels du foyer. Il permet une évaluation plus juste de la situation économique et garantit que l’aide cible les bons bénéficiaires.
Une aide précieuse pour des millions de Français
On estime à près de 6 millions le nombre de foyers éligibles à cette aide énergie revenus modestes. Le montant exact varie selon le revenu par UC, allant de 48 à 277 euros. Un foyer avec un revenu très bas par UC (moins de 5 700 euros) recevra le montant maximal. À l’inverse, un revenu compris entre 7 850 et 11 000 euros donnera droit à 76 euros.
Cette aide peut être utilisée pour payer des factures d’électricité, de gaz ou de fioul, ou encore pour entreprendre des travaux d’amélioration énergétique. Pour les foyers modestes, c’est un soutien crucial pour passer l’hiver sans se mettre en difficulté financière.
Une question revient souvent : comment savoir si l’on est éligible ? Il faut diviser son revenu fiscal de référence par le nombre d’unités de consommation du foyer. Si le résultat est égal ou inférieur à 11 000 euros, la demande est recevable. Les démarches devront être entreprises dès l’automne pour éviter tout retard.
