AAH : ces situations qui entraînent une diminution AAH en 2025

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) soutient plus de 1,3 million de personnes en situation de handicap en France. Son objectif : garantir un revenu minimal aux bénéficiaires aux ressources limitées. Pourtant, cette aide n’est pas figée. Son montant peut baisser dans certaines conditions, souvent mal connues des allocataires. Voici ce qu’il faut absolument savoir pour éviter les mauvaises surprises.

Les conditions indispensables pour percevoir l’AAH

Pour bénéficier de l’AAH, vous devez avoir au moins 20 ans (ou 16 si vous n’êtes plus rattaché à vos parents pour les prestations familiales). L’éligibilité dépend également de votre taux d’incapacité, qui doit être au moins de 80 %. Si ce taux est compris entre 50 % et 79 %, vous devez prouver une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi.

La CAF ou la MSA examine votre demande en fonction de vos ressources personnelles, à partir de votre revenu net catégoriel de 2023 pour une demande faite en 2025. Depuis la déconjugalisation, les revenus de votre conjoint ne sont plus pris en compte si cela vous avantage.

Le montant maximal de l’AAH est actuellement de 1 016,05 € par mois, mais une revalorisation de 1,7 % au 1er avril 2025 portera ce montant à 1 033,32 €.

Diminution AAH : dans quels cas le montant baisse-t-il ?

Plusieurs situations peuvent entraîner une diminution AAH. Si vous percevez une pension d’invalidité, une retraite ou une rente liée à un accident du travail, votre allocation sera réduite en conséquence. Elle correspondra alors à la différence entre le montant maximal de l’AAH et vos autres ressources.

Le même principe s’applique si vous travaillez, que ce soit en milieu ordinaire ou en Esat. Votre salaire est pris en compte dans le calcul, ce qui peut entraîner une diminution AAH ou même sa suppression partielle, selon le niveau de revenus.

Autre cas fréquent : l’hospitalisation longue durée. Si vous êtes admis plus de 60 jours dans un établissement comme une MAS, votre AAH chute à 305 € par mois. Ce montant s’applique aussi en cas de détention supérieure à deux mois, sauf exceptions (parent ou enfant à charge, conjoint handicapé, etc.).

Ne pas déclarer ses ressources = suspension des droits

Si vous touchez l’AAH, vous devez déclarer vos revenus tous les trois mois via la déclaration trimestrielle de ressources (DTR). Un oubli ou un retard peut entraîner la suspension temporaire de vos paiements. Heureusement, une fois votre déclaration transmise, les versements reprennent normalement.

Cette obligation débute dès le premier versement de l’AAH. Elle reste incontournable pour éviter les interruptions injustifiées. En cas de doute ou de changement de situation, contactez sans attendre votre CAF ou MSA.

Comprendre les règles qui entraînent une diminution AAH vous permet de sécuriser vos droits et de préserver votre autonomie financière.

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